LE DIRECTEUR DU FESTI-BIKUTSI FAIT LE BILAN DE LA DERNIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL, QUI S’EST ACHEVÉE SAMEDI DERNIER.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors du dernier Festi-bikutsi ?
J’ai surtout rencontré des difficultés financières. Dans une organisation comme celle-là, il y a toujours des préalables que nous établissons ;
ces préalables doivent être respectés. La location du matériel et la préparation du cachet des artistes doivent être gérées à l’avance, de sorte que, durant le spectacle, on n’ait plus de problèmes de ce genre. Ces préalables doivent être gérés avec les partenaires et les sponsors. Or, ce n’est pas ce qui s’est passé lors du dernier festival : nous avons prévu un budget, mais les annonceurs ne nous ont pas suivis.
A quoi est dû le recul des sponsors?
Je suis toujours embarrassé de répondre à cette question, parce que les sponsors ne sont pas toujours présents. Du moins, ils ne respectent pas tous leurs engagements. La remarque que j’ai faite est que les sponsors préfèrent rejoindre l’évènement, quand tout est déjà en place et exigent une certaine visibilité. Ceci leur évite de dépenser et de profiter d’un espace que nous prenons la peine d’installer à nos propres frais.
Comment avez-vous résolu ce problème ?
Pour venir à bout de cette difficulté, le comité d’organisation du Festi-bikutsi a établi des partenariats avec certaines personnalités et des entreprises, qui ont voulu nous aider. Je prends l’exemple d’Aes Sonel, avec qui nous avons une relation profitable dans les deux sens. Ces partenariats nous permettent de travailler en toute liberté.
Cette année, le taux de fréquentation a été en hausse ou en baisse ?
C’est vrai que le bilan définitif n’est pas encore établi, mais je peux constater que cette année, le festival a eu plus de spectateurs que l’année dernière. Tout s’est joué au niveau de la programmation : nous avons constaté que l’année dernière, les gens ne sont venus en grand nombre que le dernier jour. Ce qui a fait que cette année, nous avons sectionné les artistes par catégories, afin que le public se retrouve et que chacun vienne à son jour. Nous avons programmé les artistes selon leur cote de popularité. Ceci a fait que tous les jours, le festival attirait beaucoup de monde.
Avez-vous déjà un œil sur la prochaine édition ?
Nous commençons à préparer chaque édition dès la fin de la précédente. La préparation de la prochaine édition commence par l’évaluation et les critiques que nous faisons en ce moment, afin de voir là où nous avons péché.
Propos recueillis par Ateba Biwolé
http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=1454&Itemid=62
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