mercredi 24 mars 2010

De nouveaux lauriers pour Longuè Longuè


Il recevra sa distinction le jeudi 1er avril prochain.
Après qu’une association d’anciens étudiants de l'Essec l’ai reconnu comme le meilleur artiste 2009, c’est au tour des Brasseries du Cameroun de distinguer Longué Longué via son concept Mutzig Star.
Le père de Kirikou recevra son prix Jeudi 1er Avril prochain, jour du lancement du concours Mutzig Star au Cafrad de Bepanda. Seul le comité de cette organisation détient le secret des critères qui ont fait de lui le Disque d’or.

Charles Fils ELANGUE

Kai Walai

http://www.kwalai.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2040:longue-longue-disque-dor-2009-selon-mutzig-star-&catid=80:people&Itemid=137

Lady Ponce a-t-elle plagié Jocelyne Bizar?


Jocelyne Bizar déclare être la mère du titre "où sont les hommes", version Bikutsi.

Le titre festif « où sont les hommes » qui figure dans le dernier album de Lady Ponce est au centre d’une nouvelle polémique. Après qu’il ait été abondamment piraté, voici que la chanteuse Jocelyne Bizar devenue "l’ange du plaisir" en revendique la maternité.

En effet, le nouvel album de la chanteuse originaire du Mbam, Obsession, comprend curieusement un morceau dénommé « Besoin d'1 homme » dont le refrain ressemble étrangement à celui de Lady Ponce.

Nous avons interrogé Jocelyne Bizar hier. Elle nous a revélé que ce titre lui appartiendrait. Elle nous a déclaré que c’est lors d’un show donné au cabaret Carossel que cette chanson lui a été volée. Elle ajoute que même certains de ses pas de danse ont été plagiés par des chorégraphes.

Jocelyne Bizar est actuellement à Douala pour la mise au point de ses vidéogrammes. Elle prépare une tournée en Amérique où sont prévus au moins six spectacles. La tournée débutera en avril.Nous espérons avoir bientôt la réaction de Lady Ponce au sujet de cette accusation de plagiat. Mais en attendant, écouter ce morceau ici et juger de vous mêmes.

Charles Fils ELANGUE

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lundi 22 mars 2010

Le roi Polo fait déjà le bonheur des pirates


Sorti seulement Samedi dernier, le nouvel album du Roi Polo 18 est déjà chez les pirates.
Apres Lady Ponce c’est au tour du nouvel album de Sergeo Polo de souffrir de piratage. Amour à deux, amour à vie, cet album de 9 titres fortement apprécié par les mélomanes vient d’entrer dans le marché noir des pirates.

Sorti Samedi dernier, l’album n’a pas fait une semaine dans les réseaux de distribution légaux qu’il est déjà piraté. Un pirate qui a requis l’anonymat déclare que le public le harcelait pour cet album. Une fois sorti, il a couru l’acheter pour satisfaire sa clientèle.

Sergeo Polo informé, ne s'est pas départi de sa sérénité et a déclaré qu’il ne pouvait pas faire la guerre aux pirates car c’est un travail qui concerne le gouvernement. Plus curieusement, il a jugé que cette forte demande, même des pirates, prouvait que cette oeuvre, qui a vu la participation de Mirage Supersonic et Barbara Kanam, était très attendue par le public.

Le Roi Polo 18 est annoncé à Paris pour les prochains jours. A son retour au Cameroun, il entamera officiellement la promotion de son opus arrangé par Toto Guillaume.

kai walai

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Germaine Labelle prépare un ouragan


Elle se trouve actuellement en studio pour la réalisation de son nouvel album qui portera le nom d’un vent.

L’avocate des hommes a annoncé son retour dans les bacs pour les mois à venir. Apres son premier album à succès Germaine Ngassa dit Germaine Labelle a décidé de refaire surface avec un nouvel album qu’elle baptisera Ouragan.

Elle est actuellement en studio du coté de Bonaberi à Douala chez Emmanuel Dou. Elle a promis rester dans la thématique du respect de la femme envers son mari. Ce qui rassure qu’elle garde encore sa robe d’avocate des hommes.

Charles Fils ELANGUE

kai walai

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Bisou Bass chante le Mboa


Il vient de commettre un album où il parle de la nostalgie du pays.
Celui qui se fait appeler le bassiste de la terre par ses paires est annoncé à Douala Lundi prochain.
D’après nos sources, il piétinera le macadam de l’aéroport de Douala quand il sera 20H30.
Sa présence au pays aura pour but principal, de sortir son tout premier album de l’ombre. Un album baptisé Mboa qui a connu la participation de Doddy le batteur et ami du bassiste qui se donne désormais dans le chant.
Juste après son atterrissage est prévu le lancement de la promotion de cet album.

Charles Fils ELANGUE

kwalai

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Les populations du Moungo ont célébré du 8 au 14 février dernier « l’Ebomba ». Cet évènement culturel et traditionnel initié par le groupe Eyango. Le prince Ndedi Eyango, et sa troupe ont permis aux populations de Nkongsamba de danser au rythme de Ebomba 2010.

Ebomba qui symbolise le moment de rencontre autour de l’arbre à palabre, vient de permettre aux fils et aux filles du Moungo de « se rassembler dans la paix, l’unité, la solidarité et de valoriser ce que nous avons en commun, et de plus chère: La culture », va indiquer le prince Eyango dans son allocution. Tous sont venus pour « un nouveau départ ». Et « ce que je souhaite à travers Ebomba, c’est que cette cassure qui existe entre la jeunesse, la culture et nous, et ce risque de perte d’identité ne soient plus que du passé. Ensemble prenons un nouveau départ. Car nous savons qu'en chacun de nous, se trouve une puissance permettant de construire un monde meilleur», poursuit Ndedi Eyango.

Robert Bendegue, Délégué Régional de la Culture pour le littoral, qui a représenté le ministre de la culture, et l’état major de Nkongsamba se sont mobilisés pour la réussite de l’évènement le vendredi 12 février dernier. Le 8 février en ouverture, les rythmes traditionnels et us ont meublé la journée. L’occasion a d’ailleurs été donnée de voir le prince en communion avec la tradition.

Le défilé des miss « Ebomba 2010 », et des conférences ont permis de connaître l’étendue des richesses du Moungo. C’est le 22 décembre dernier à la maison du parti de Nkongsamba, en présence de tous les chefs traditionnels et des autorités de la ville, qu’il a reçu l’onction des chefs.

Ebomba qui s’est achevé dimanche 14 février, restera dans les mémoires.

Aristide Ekambi

Mboablog


http://mboablog.com/kmerevent/post/120,kmerevent/533,vie-culturelle/104,foires-et-festivals/372,festivals/9193,nkongsamba-celebre-l-ebomba.html

Koffi Olomidé : Des moments incertains au Cameroun


Pour des engagements non respectés, l'artiste qui donne une conférence de presse ce lundi, passe un séjour mouvementé.

La star congolaise, Koffi Olomidé, et ses créanciers ont-ils fini par trouver un accord autorisant l'artiste à prester au Cameroun? C'est en tout cas ce que laisse entendre Dieudonné Bikelé, organisateur de spectacles qui annonce l'artiste sur les scènes de Yaoundé et Douala samedi prochain. Pour se faire rassurant face au scepticisme de ses interlocuteurs, Bike (comme on le nomme dans le monde du showbiz), explique: "Koffi est là depuis trois jours et a préféré que sa présence au Cameroun reste secrète le temps que nous trouvions des arrangements avec certaines personnes. C'est ce qui a été fait et demain [ce jour, lundi 22 mars 2010], il donnera une conférence de presse dès 15h à l'hôtel Djeuga Palace de Yaoundé" pour donner les détails sur les spectacles qu'il livrera.

Ce week-end déjà, la star a pu se produire du côté d'Akonolinga où il a donné un spectacle pour l'inauguration, par le ministre Nkili, d'un complexe commercial qui appartenant M. Bekolo un homme d'affaire camerounais propriétaire des stations services Socaepe. La veille cependant, il a dû faire face à ses créanciers, notamment Me Archang et ses avocats. On se souvient que c'est cette dernière qui, en avril 2000 avait invité le père du "Tchacho" au Cameroun. Seulement, le "Grand Mopao" avait décommandé à la dernière minute, prétextant un problème de visa pour ses collaborateurs. L'organisation et le ministère camerounais de la Culture s'étaient alors impliqués pour régler la question et le concert avait été reprogrammé pour le 14 juillet suivant.

Là encore, à la veille de l'événement, le chanteur annule tout, affirmant à ses hôtes que sa vie "était menacée au Cameroun", expliquait il y a quelques mois Me Archang à nos confrères de Cameroon Tribune, précisant que Koffi Olomide "n'a pas remboursé". Une plainte avait alors été déposée contre lui en France pour escroquerie, mais la procédure n'a pas prospéré en raison de la difficulté à localiser l'artiste (et à le notifier). Lors de la rencontre de vendredi entre les deux parties, il a été convenu que, après le spectacle de samedi dernier à Akonolinga, l'artiste donnera deux concerts à Yaoundé et à Douala la semaine prochaine pour compenser sa dette avec l'avocate Archang. Un spectacle qui devrait entièrement être financé par M. Bekolo qui l'a invité au Cameroun et qui a consenti à épurer la dette de l'artiste vis-à-vis de cette dernière.

Les retombées de ces spectacles devraient être gérées par les deux parties. Seulement, des proches de Me Archang, affirment qu'elle n'a pas encore reçu un radis à cet effet. Dans le même temps, un autre promoteur culturel en bisbille avec le chanteur depuis de longues années, Yaya de Montreal, est actuellement en pourparlers avec celui qui se fait également appelé Benoit XVII. Le promoteur reproche également à l'artiste de l'avoir floué plus d'une fois. Selon des sources crédibles ce dernier aurait fait une descente avec des policiers vendredi dernier à l'hôtel Hilton de Yaoundé pour se faire rembourser par l'artiste. Il aura encore fallu l'intervention de M. Bekolo pour que les choses ne tournent pas au vinaigre. Dans le même temps, la promotrice de JI Concept, structure qui, au mois d'octobre 2009 avait organisé une série de spectacles et invité l'artiste qui n'avait pas honorée, attend également de se faire rembourser. La conférence de presse de cet après-midi devrait donc permettre de faire la lumière sur les diverses tractations organisées dans les coulisses du séjour camerounais du Rambo du Zaïre.

Dorine Ekwè

Mutations

http://www.quotidienmutations.info/mars/1269248984.php

Koko Ateba : « Cette affaire m’a obligée à m’exiler »


nvitée par la fondation Solomon Tandem Muna pour un spectacle offert par la fondation aux étudiants de l’université de Buéa, la chanteuse camerounaise parle de sa carrière, de sa vie en France, de ses projets, et revient sur la chanson qui l’a conduite en prison et poussée à l’exil.
Vous êtes au Cameroun depuis le 07 mars dernier. Qu’est-ce qui vous amène?

J’ai été invité par la fondation Solomon Tandem Muna pour un spectacle offert par la fondation aux étudiants de l’université de Buéa. J’ai fait un premier spectacle ici le 10 mars, à l’occasion de la visite de la présidente internationale de Transparency international. Puis, le 12 mars, à Buéa. Le spectacle s’est super bien passé, au point où on envisage de le refaire.

Depuis plusieurs années, on attend la sortie du 4ème album sur lequel vous travaillez. Que se passe-t-il ?
Cet album, je le prépare depuis longtemps. C’est juste que les choses ne se passent pas toujours comme on le veut. Pour tout un tas de raisons, il n’est pas sorti sous la forme que je voulais. Il y a aussi eu quelques problèmes d’entente entre les différentes parties, c’est-à-dire l’arrangeur, le producteur et moi. Mais je continue de créer des chansons.

Avec qui travaillez-vous sur cet album ?
Je préfère ne pas annoncer les choses. Je continue à travailler et je pense que très bientôt, cet album verra le jour.

Parlez-nous de vos débuts dans la musique
J’ai toujours aimé la musique. Déjà au primaire, je chantais dans la chorale de mon école. Mes modèles étaient Myriam Makéba, Tina Turner… J’ai vraiment commencé la musique quand je suis venu à Yaoundé dans les années 80. J’ai rencontré Claude Ndam, Jimmy Biyong, Essindi Mindja… On essayait de faire la musique autrement. C’est à cette occasion que j’ai connu la famille Muna. Ils nous ont énormément soutenus. Très fauché, on allait dans leurs bureaux pour demander de l’aide afin de payer le loyer, l’électricité, ou organiser un spectacle. Ce sont des mécènes dans le vrai sens du terme car non seulement ils soutiennent matériellement l’artiste, mais ils l’amènent à développer son travail. A l’époque, on n’avait pas beaucoup de cabarets à Yaoundé. Le seul qui existait était le Kanibal de M. Eteki. Je me souviens d’ailleurs que pour mon premier concert au Ccf (Centre culturel français, ndlr), c’est Marie-Louise Eteki Otabela, son épouse, qui m’avait prêté une robe, une très longue robe blanche. Après, Manu Dibango a repris le cabaret et ça a continué.

Quand vous parlez des Muna, vous parlez de qui exactement ?
Je parle du grand-frère Ben, du petit frère Akere, de Wally. J’ai un lien très fort avec cette famille. Ce sont des gens qui m’ont aidé à persévérer.

En 1988, vous avez interprété devant la première dame, Jeanne Irène Biya, la chanson « Atemengue » qui a failli vous coûter votre carrière…
Elle m’a quand même couté ma carrière ! La preuve c’est que depuis 20 ans que je suis partie, officiellement, plus personne ne m’a plus invité dans ce pays.

Que s’était-il passé ?
(Avec gêne) Je ne veux plus parler de ça, j’en ai déjà parlé à d’autres occasions et je voudrais évoluer par rapport à ça. Il se trouve que des gens ont mal interprété une chanson que j’avais chantée à cette occasion. Cela m’a valu quelques mois de prison, l’interdiction de la chanson… Je crois que ça continue parce que c’est comme si je ne compte pas. On invite les artistes de partout, sauf moi.

Comment vivez-vous cette situation ?
Forcément, on la vit mal. Je suis camerounaise et fière de l’être. J’ai enduré beaucoup de choses pour être un tout petit peu respecté en tant qu’artiste. Et que tout ça soit balayé jute parce que ma tête n’est pas revenue à certaines personnes, ou que certaines personnes n’ont pas compris ce que je voulais dire, c’est très triste, c’est dommage, surtout pour moi.

Aujourd’hui, près de 30 ans plus tard, quel regard jetez-vous sur votre carrière ?
Ma carrière n’a pas été ce qu’elle aurait dûe être. D’abord parce que le contexte de l’époque n’était pas celui d’aujourd’hui. Il n’y avait pas les possibilités de tournée qu’il y a aujourd’hui, pas de télés, pas de cabarets. Et puis, il y a eu cette histoire catastrophique qui m’obligée à m’exiler alors que ce n’était pas dans mes plans. Cela dit, je ne regrette rien. Je pense qu’il y a des choses qu’on ne peut pas enlever à un individu. Même si je ne suis pas sur la lumière, même si je ne suis pas millionnaire, je suis quand même une artiste.

Vivez-vous de votre musique ?
En France, au début, oui. J’ai beaucoup tourné. Après j’ai eu un enfant. Ca ne pardonne pas parce qu’on est moins disponible, et surtout, je n’ai pas de famille sur place pour m’aider. Ces dernières années, je n’ai vécu que pour mon fils. Je ne dis pas que ça été un sacrifice. Je suis très fière de mon fils qui, d’ailleurs, veut aussi faire de la musique. Pour le moment, je stoppe un peu tout ça. Ce n’est pas évident et du coup, on fait d’autres boulots.

Qu’avez-vous fait comme boulots ?
J’ai fait de tout. Du secrétariat, j’ai gardé les enfants, j’ai travaillé dans des cantines, j’ai fait une formation en hôtellerie… Maintenant, mon fils a 13 ans et je peux le confier à d’autres gens. Je reprends vraiment mon travail d’artiste. Je suis revenue sur la scène, je vais être plus présente. J’espère qu’il y aura des gens qui vont m’inviter pour que je revienne plus souvent au Cameroun.
Quels sont vos rapports avec les autres artistes camerounais qui évoluent en Europe?
J’ai la chance de connaître beaucoup de génération d’artistes, même si je connais moins ceux de maintenant. On se rencontre dans des soirées, des deuils. Je regrette toujours qu’en France, on ne soit pas organisé en association parce que les mêmes divisions qu’il y a ici existent là-bas.

Quels sont vos rapports avec le ministère de la Culture ?
En réalité je n’ai pas de rapport avec la nouvelle ministre.

C’est une Muna…
Oui. Mais je n’ai pas de rapport particulier avec elle. Cependant, il y a de bonnes choses qui son faites. Par exemple, le Fenac (Festival national des arts et de la culture, ndlr), le musée national qui a été réhabilité. Et je vois plus de danse traditionnelle à la télé. C’est une bonne chose. Les Camerounais ne connaissent pas leur culture, beaucoup ne connaissent pas leur histoire. Les jeunes aujourd’hui sont abreuvés de choses qui viennent d’ailleurs. Nous même, quand on était jeune, on avait cette tendance à penser que c’est ce que les autres font qui est bien. Il faut que les jeunes s’intéressent à nos traditions et surtout, qu’ils puissent les développer. Donner à voir notre culture va les aider à construire leur identité et leur vision du Cameroun. J’ai vu qu’il y avait un grand mouvement de hip hop, de rap. Mais ce sont des mouvements qui viennent d’ailleurs. La question ici c’est qu’est-ce que nous pouvons créer qui nous ressemble et que nous pouvons montrer aux autres en toute fierté ?

Quels sont vos rapports avec la Société civile camerounaise de l’art musical ?
Depuis que je suis partie, il y a eu trois sociétés de droit d’auteur : la Socinada, la Cmc et la Socam. Aucune de ces sociétés ne m’a jamais payé de droits d’auteur. Est-ce que vous pensez que c’est normal ? Est-ce que vous pensez que plus personne ne joue ma musique ? Je n’existe plus dans ce pays. Mais on survit à ça.

Vos rapports avec l’argent ?
C’est pas que j’ai mal gagné ma vie mais tous les artistes savent ça, on gagne subitement beaucoup d’argent et puis après, on n’a pas grand-chose. Et comme on est resté longtemps sans en gagner, on a plein de choses à payer. L’argent, ça va, ça vient. J’avoue que pendant longtemps, j’étais très peu matérialiste. C’est une erreur de ne pas respecter l’argent. Maintenant, je reconnais la valeur de l’argent, d’autant plus que j’ai un enfant et des contraintes bien précises.

Avec les hommes ?
Là, c’est très compliqué. Etre une artiste fait que les hommes ont peur de vous aborder. Je pense aussi que j’ai une forte personnalité. Apparemment, je donne l’impression de quelqu’un qui sait où il va, ce qu’il a à faire, mais je suis comme toutes les femmes, j’attends toujours mon prince charmant. Je me suis mariée ici en 1998. Mais on s’est éloigné mutuellement. Maintenant, je vis seule et j’ai appris à apprécier ça. C’est la chose qu’on a le plus de mal à assimiler quand on vit en Europe. Ici, on n’est jamais seul, il y a toujours la famille. Or en Europe, même quand on est en couple, on est toujours seul. Du coup, on apprend à être moins dépendant des autres.

Avec les femmes ?

Très bons. Avant, j’étais très garçon manqué. J’ai aussi passé l’époque où les femmes pensaient toutes que j’allais leur prendre leur mari juste parce que je chantais. Avec la maturité, elles comprennent que je n’ai pas besoin d’avoir tous les hommes.

Vos rapports avec Dieu ?
Je suis bouddhiste depuis plus de 30 ans. Beaucoup de gens comprennent mal le bouddhisme. C’est une religion qui nous enseigne comment vivre et rechercher Dieu dans notre vie. En même temps, c’est une discipline de vie : se connaître, s’améliorer, se perfectionner en tant qu’être humain. Je pense que je suis dans la continuité de ma foi chrétienne que j’ai reçu à la naissance. Ma pratique bouddhiste m’amène à regarder au-delà de l’apparence. Je dois savoir que la vie est éternelle et c’est à moi d’essayer de trouver cette dimension dans ma propre vie. Par exemple, ne pas avoir peur de la mort et ne pas penser que les gens qui sont morts ne sont plus avec nous.

Écrit par Stéphanie Dongmo

Quotidien le jour


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